Il n’existe pas meilleur vecteur pacifique de fixation des énergies identitaires que le sport. Et le plus populaire des sports reste le football. Ceci dit, cette édition de la coupe du monde nous envoie une leçon. Si les dirigeants africains ne se donnent pas les moyens d’exploiter ce sport à leur avantage, leurs pépites et leurs guerriers iront défendre les couleurs de nations plus agissantes, sans qu’il y ait motif à exprimer quelque frustration .
Cela a été le cas hier en finale de la Coupe du monde avec cette légion noire africaine qui a défendu avec une rare vaillance, les couleurs de la France. Parlerait-on, dans ce cas, d’une grave fuite des cerveaux ou d’une banale expatriation des tibias ?
Tiburce