Des leaders religieux et communautaires engagés dans la scolarisation des filles ont bénéficié vendredi 14 octobre dernier à Natitingou, d’une formation en matière de plaidoyer et de changement social pour la scolarisation et le maintien des filles à l’école.
Organisée par l’Ong Afrique Mutualité avec l’appui technique de l’Unicef, elle vise à sensibiliser les autorités religieuses, les femmes leaders et leaders traditionnels à accompagner le maintien des filles à l’école. Il est donc question de voir le cadre juridique protégeant la jeune fille afin de formuler des actions concrètes et faciles à réaliser à l’endroit des participants.
Selon Salifou Zakari Sahoudatou, directrice départementale des affaires sociales et de la microfinance, les participants doivent au cours des travaux, s’approprier le projet afin d’en faire leur cheval de bataille. « Notre objectif global est d’augmenter d’ici 2024, le taux de rétention des filles à l’école surtout au niveau de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle », a précisé Marguérite Kombienou chargée de projets à Afrique Mutualité.
« Nous aurons plusieurs activités à mener à l’endroit des adolescents qui sont nos principales cibles mais également à l’endroit des futurs maris, des enseignants de toute la communauté qui vit avec ces filles parce que pour les aider à rester à l’école, il ne faut pas seulement travailler avec elles mais également avec l’environnement dans lequel elles vivent », a-t-elle précisé.
De par leur position de leaders d’opinions, les leaders religieux et traditionnels constituent des acteurs clés de conscientisation et de persuasion des parents dans les communautés et pourront ainsi à terme, aider à lever des barrières culturelles et sociales qui militent en défaveur du maintien des filles à l’école.
Notons pour finir que cette séance de sensibilisation a été riche d’échanges et de partage avec l’engagement des participants à accompagner toutes les actions pour l’atteinte de l’objectif général visé par le sous projet “maintien des filles à l’école”.
Emmanuel Kouagou