Beaucoup critiquée sur les réseaux sociaux après la sortie de son morceau qui fait l’éloge du colosse malien Assimi Goïta, la diva ivoirienne Aïcha Koné s’explique.
« Le combat que mène aujourd’hui Assimi Goïta, n’est pas celui du Mali seul ». Voilà une phrase qui justifie le morceau d’Aïcha Koné qui fait les éloges de Assimi Goïta malgré la situation diplomatique de ce dernier avec beaucoup d’autres états africains.
En effet, dans un entretien accordé à un confrère malien, elle a révélé les raisons pour lesquelles elle a fait cette chanson.
« On ne peut pas plaire à tout le monde. Moi, je pense que le combat que mène aujourd’hui Assimi Goïta n’est pas celui du Mali seul et je crois que nous allons nous en rendre compte plus tard. Il est sur la voie de continuer un combat mené par nos devanciers pour la liberté de l’Afrique. Si nous disons que nous sommes panafricains, nous devons comprendre les choses dans ce sens. Moi, je suis une artiste chanteuse et je soutiens Assimi parce que c’est un panafricain. Même si je ne suis pas du Mali, je pense que c’est un combat collectif. Si le Mali sort vainqueur de ce combat, nous aurons tous eu la victoire », a-t-elle indiqué.
Sur sa relation avec le concerné, la chanteuse ivoirienne dit « Je vois Assimi Goïta à la télévision, je ne le connais pas physiquement. Mais c’est sa vision pour l’avancée du continent africain que j’ai aimé et qui a inspiré cette chanson. Nous sommes à la recherche de jeunes africains qui connaissent nos valeurs et de dirigeants qui nous aideront à sortir de la précarité. J’ai fait cette chanson en l’honneur d’Assimi Goïta du Mali, de Mamadi Doumbia de la Guinée et Damiba du Burkina Faso. Nous sommes dans le vent du changement. Il faut que les africains ouvrent les yeux. Il y a eu de l’avancée. Des mentalités sont en train de changer. Et Assimi Goïta est sur cette voie. Beaucoup d’africains devraient le suivre dans cette lancée, car c’est un enfant du continent et si tout le monde l’aide à avancer dans le travail qu’il fait au Mali, tout le continent aura la paix ».
Elle poursuit en disant, « Si je veux retourner dans mes origines, le père de ma mère vient de Sikasso au Mali. Il s’appelait Moussa Traoré et était de la lignée royale. Il est venu en Côte d’Ivoire et a eu ma mère après avoir épousé ma grand-mère. Mais je connais Sikasso parce que je vais voir les parents de mes grands- parents. Sinon, je suis originaire de Boundiali, non loin de Tengrela en Côte d’Ivoire ».
Il faut noter que dans une autre vidéo, l’artiste s’est montré aussi préoccupée par la situation des soldats ivoiriens détenus au Mali et qui constitue la cause de cette révolte vis-à-vis d’Aïcha.
Célin Orou Dossoumon