Ce mardi 28 juin 2022, cela fait exactement un an, jour pour jour que Moujibou Laourou est privé de sa liberté. Arrêté le 28 juin 2021, le jeune acteur politique de l’opposition au régime Talon séjourne en prison sans être jugé ni écouté. Il serait reproché à ce membre du mouvement “s’engager pour le Bénin” de Komi Koutché en exil depuis plusieurs années,
d’appartenir à une organisation terroriste.
16 heures, le 28 juin 2021, Moujibou Laourou venait d’être arrêté au domicile de l’ex Maire de Bantè Edmond Laourou Babalekon à Cotonou, alors qu’il y était la veille, pour prendre part à des examens à l’université d’Abomey Calavi où il poursuit ses études. Proche collaborateur de l’ancien édile de Bantè et membre actif de l’opposition politique au régime Talon, il sera conduit après son arrestation par les éléments de la police, à la BEF d’où il sera déposé à la prison civile de Cotonou. Ce 28 juin 2022, il passe ainsi un an de détention mais sans jugement, selon ses proches qui s’en préoccupent. A cette date anniversaire de détention, il n’est écouté par un juge encore moins condamné. Toutefois, apprend-on, il est reproché au militant de l’opposition l’appartenance à une organisation terroriste au Bénin.
Président du mouvement national de jeunes dénommé Ligue des Jeunes Bâtisseurs, son activisme lui a valu l’élection au poste de vice coordonnateur communal de parakou des FCBE d’alors, ce qui fait de lui le plus jeune coordonnateur communal des FCBE jusqu’à l’éclatement de ce parti.
Il est devenu membre très influent du parti les démocrates dans la huitième circonscription électorale et Superviseur zone nord du Mouvement s’engager pour le Bénin de Komi KOUTCHE.
Proche collaborateur de l’ancien maire de bantè Edmond LAOUROU BABALEKON jusqu’à son arrestation le 28 juin 2021 à Cotonou alors qu’il rentrait de bantè le dimanche 27 juin pour prendre part à des examens à l’Université d’Abomey Calavi où il poursuit ses études universitaires.
Comme Moujibou Laourou plusieurs autres membres de mouvements et partis politiques d’opposition sont derrière les barreaux depuis plusieurs mois sans être jugés, mis à part quelques leaders dont Reckya Madougou candidate recalée de “Les Démocrates” à la présidentielle de 2021, condamnée à 20 ans de prison pour financement de terrorisme.