Parakou, troisième ville à statut particulier pourrait, s’il fallait faire l’inventaire des réformes, distancer de loin les 76 autres communes du Bénin. Devenue presque l’ilot de grands changements -malheureusement au goût d’inachevé- dont le principal artisan est l’ex maire Charles Toko, la cité des Kobourou se trouve embourbée dans une spirale de sépulcraux dossiers désormais tabous.
Du secteur des conducteurs de taxi-motos à celui de la grillade en franchissant les domaines du pain, du foncier et des infrastructures ludiques telles que l’hippodrome, la salle de cinéma et de spectacle canal olympia sans occulter l’abstrait parc d’engins lourds, toutes ces sphères de gouvernance végètent dans un enchevêtrement opaque pour les administrés dépaysés en attente d’une éventuelle reddition de compte malgré les nombreuses années de la politique de silence observée.
La nébuleuse Sides
C’est l’une des structures annoncées salvatrices pour le développement de Parakou. Il s’agit de la Société d’Investissement et Développement Economique et Sociale (Sides), l’entité chargée de la gestion des engins lourds achetés par la mairie. Devenu presqu’un sujet tabou, deux ans plus tard, même au sein du conseil communal, le dossier des machines acquises à plus d’un milliard cinq cent millions de francs, disait l’édile charles Toko sur fonds propres de la mairie Parakou est d’une opacité ineffalable que seuls les géniteurs pourraient donner une explication.
Au total 32 engins et véhicules ont été présentés aux populations en mai 2018. Il s’agissait de trois (03) niveleuses, deux (02) bulles, deux (02) bulldozers, deux (02) compacteurs à rouleaux, deux (02) pelles mécaniques, deux (02) chargeuses, dix (10) camions, deux (02) porte-engins, un (01) camion foreur de 150 mètres de profondeur, trois (03) vidangeurs, deux (02) camions citernes et un (01) camion relai. Ce parc de plus d’une trentaine d’engins pour ”changer” l’image de la cité des Kobourou, n’aura été qu’une désillusion pour des parakois à qui l’arsenal a été exhibé avec une solennité inhabituelle à l’époque, comme un trophée du siècle. Toutes les machines ont mystérieusement disparu de la circulation à la grande surprise de plusieurs observateurs qui en ont fait une préoccupation sur des tranches de grognes radiophoniques.
Précédemment annoncées pour Parakou, lesdites machines seront, après leur exposition convoyées vers d’autres communes pour, selon les autorités exécuter des travaux sur de grands chantiers hors de la ville afin de renflouer les caisses communales. A ce jour, aucune nouvelle de cet impressionnant équipement, mis à part les quelques expéditives réactions des autorités locales. Le sujet est devenu presque un interdit dans les débats que l’actuel maire Inoussa Zimé Chabi a subtilement esquivé les détails de la question sur les antennes de fraternité Fm, le 31 août 2021.
“Les machines sont là. Elles interviennent sur d’autres chantiers pour permettre de rembourser les prêts ayant permis d’acheter ces machines”. A la question de savoir à quelle étape se trouve le processus du retour de la Sides dans le giron du patrimoine communal, le maire évite habilement la question. “Permettez-moi de ne pas l’étaler ici”, se défend-il. Où sont passées les machines? A quel taux se trouve le remboursement des prêts? Les réponses des autorités deviennent moins précises. Elles entretiennent une politique de l’omerta. Pendant ce temps, Parakou telle une ville au destin du cordonnier mal chaussé, se détériore en image. Les rues à l’intérieur des quartiers s’esquintent épouvantablement rendant le déplacement pénible aux populations résiliées.
120 millions pour un fiasco.
A quelques jours de l’élection présidentielle d’avril 2021, la mairie de Parakou vantait par presse interposée le décaissement d’une somme de 120 millions de Fcfa par le Chef de l’Etat Patrice Talon en soutien au gouvernement local pour le reprofilage des rues dans certains quartiers. Après les annonces, les travaux ont été lancés et exécutés en quelques jours dans certains quartiers, à l’insatisfaction des citoyens.
“Je n’ai pas compris les critères de choix pour qu’à Titirou la rue de “3AS” ne soit pas concernée”, se plaint Simon Kouagou, un habitant rencontré au quartier Titirou, dans le premier arrondissement. En réponse à ces plaintes devenues une soupe à la grimace, le Maire Inoussa Zimé Chabi explique que tous les quartiers et rues de Parakou ne pouvaient pas être pris en compte par cette opération, malheureusement loin de combler les attentes.
La polémique n’irait pas amplifiante si les dirigeants n’avaient critiqué et remis en cause le reprofilage des rues telle que fait par les équipes des mandatures précédentes. “Je le dis et le répète, je ne ferais pas comme les autres. Désormais les rues seront rechargées”, promettait l’autorité Charles Toko scintillant une ville aux voies praticables aux populations. Pour ça, les travaux ont été entièrement suspendus. Les jours passent, les semaines et des mois sans que les promesses ne prennent corps.
Plus de quatre ans plus tard, l’hôtel de ville se signale à travers de sporadiques actions menées sans nouveauté. “Que n’a-t-on pas entendu en terme de promesses de la part des autorités? Toutes ces déclarations pour ce résultat?”, se désole Soulémane Maazou, habitant du quartier Ladji Farani. Réaction presque identique avec Léokadie Bawa qui exprime sa peine à comprendre ce qui n’a pas marché. “L’éléphant annoncé est-il arrivé avec un pied cassé ? Ou y-a-t-il des facteurs que nous ne maitrisons pas encore?”, se demande Aimé Nounagnon qui reste cependant certain de l’existence des machines complétées à la cagnotte de 120 millions destinés pour les travaux d’assainissement de la ville.
Surprenant que cela puisse paraître pour des éveilleurs de conscience, la ville n’a pas utilisé ses propres engins, mais a dû faire recours aux services d’autres structures pour les travaux. Et loin de réduire les peines des usagers, -hormis la modicité des rues sélectionnées, la qualité des travaux laisse à désirer. Le “reprofilage” de quelques jours a laissé un goût amer aux usagers. Poussière, nids de poule, sable et autres sont les traits distinctifs des rues dites reprofilées. Elles présentent un état d’impraticabilité très prononcé.
“Vous êtes témoins de nos souffrances quotidiennes sur cette voie (Kpérou Guerra-Albarika). Regardez l’état de la rue qu’on a déclarée avoir reprofilé”, se désole Alain Bamehossou rencontré sur la grande voie Kpérou Guerra Albarika dans le 1er Arrondissement. La désolation va grandissante lorsqu’on avance à l’intérieur des quartiers. “On se demande si les dirigeants dans la commune savent que nous existons et payons nos impôts”, bourdonne Latifou un habitant de Banikani dans le deuxième arrondissement.
Ce dernier dit ne pas comprendre ce qui se passe dans la ville où les autorités semblent inertes depuis plus de quatre ans face aux cris de cœur des citoyens malgré les moyens (machines) dont elles disposent. Les mêmes jérémiades sont entendues dans d’autres quartiers comme Titirou, Woré, Dokparou et autres. In fine, beaucoup se demandent à quoi ont servi les 120 millions supplémentaires. Mais selon l’autorité municipale inoussa zimé Chabi, le phénomène de ramassage du sable auquel se livrent certains citoyens justifie cette dégradation prononcée des voies.
Le foncier, le secret des austères (1er épisode).
La gestion du foncier est tout aussi lugubre qu’après un audit commandité par le maire Charles Toko. A son avènement, le sujet est rangé au placard, y compris les résultats. Pourtant d’après nos investigations, de graves irrégularités ont été constatées éclaboussant certains cabinets géomètres. Charles Toko, maire alors, s’était résolument engagé à mettre fin à la malversation domaniale à Parakou. Mais la suite de cette détermination visiblement refroidie, a laissé place aux suspicions restées jusque-là non satisfaites.
Par ailleurs, l’on se rappelle, le 9 juin 2020 à la cérémonie de passation de service entre lui et son successeur Inoussa Zimé Chabi, l’universitaire AboubaKar Yaya dans une sorte de réplique aux propos de son prédécesseur Toko Charles, a fait des déclarations qui méritent d’être élucidées. “Le maire (Charles Toko) a annoncé à la face du monde qu’il part la tête haute en nous laissant quinze milliards et douze mille parcelles”, rappelle Aboubacar Yaya dans son discours bilan. Mais, poursuit-il, “durant les deux mois, j’ai cherché à voir les quinze milliards, je ne les ai pas vus. Par contre j’ai trouvé cinq mille parcelles”. Plus encore son équipe a “trouvé une dette abyssale de plus de cinq milliards et plus gênant la mairie doit deux cent quatre-vingts huit millions pour le ramassage des ordures”.
De troublantes révélations restées lettres mortes. Pour certains citoyens, le mythe qui entoure la gouvernance locale ne permettra pas la manifestation de la vérité. “Allez l’écrire, vous n’aurez jamais les résultats de ces audits”, défie un acteur sous anonymat. Cet interlocuteur de LeParakois dénonce une mauvaise gestion domaniale entretenue par des autorités. Comme pour donner de la logique aux dénonciations de ces citoyens qui y émettent des doutes, nos démarches pour avoir les traces des résultats des audits ont été vaines.
La réforme des “Zémidjans”, un sinistre? (1er épisode).
Entreprise depuis l’ère du Maire Charles TOKO, la réforme des zémidjans dans le secteur du transport urbain notamment des conducteurs de taxi moto, communément appelés ”Zémidjan” peine à aboutir à Parakou. Décidée et mise en œuvre depuis fin 2017 dans une vague de contestations, la réorganisation de cet univers des “zémidjans” consistait selon les initiateurs pour les hommes en jaune à se faire enrôler et avoir un contrat d’agrément, une carte professionnelle, un numéro, une nouvelle tenue après avoir fourni un dossier comprenant une pièce d’identité, une attestation de résidence, un permis catégorie A et dont la moto est immatriculée, puis payé le droit taxi, soit des frais s’élevant à 30 000 F Cfa ramenés plus tard à 25 000 F Cfa, puis 20 000 F Cfa récemment (en 2020).
Donc ne devrait être conducteur de taxi moto à Parakou, que celui qui se conforme à ces exigences de la municipalité en s’acquittant des obligations financières. A contre cœur, des milliers des conducteurs se sont acquittés desdits frais, les uns satisfaits, les autres sans kits en contrepartie. Des jours, des semaines et mêmes des mois passaient, la mairie manquait d’honorer ses engagements. Le début du fiasco. Les grognes s’enchainaient sans aucune explication convaincante. Dans une multitude de justifications, plusieurs versions ont été entendues. Tantôt la commande est en route depuis Dubaï par voie maritime, tantôt les maillots sont tombés en plein vol de l’appareil Ethiopian’s Air line, les autorités allaient de cacophonie en cacophonie avec des assurances les unes divergentes des autres. Ce qui ouvre la porte à un bric-à-brac indescriptible. Chaque conducteur enfilait la tenue qui lui parvenait sous la main. “Nous avons payé les frais exigés mais c’est la mairie qui ne nous a pas remis le tissu”, confiait début 2020, Ikililou.
La situation restera ainsi jusqu’à l’installation de l’équipe de la quatrième mandature qui a entrepris des pourparlers avec les responsables syndicaux de zémidjans en vue de corriger le tir, cette fois-ci avec de nouvelles mesures assouplies notamment la réduction des frais de droit taxi fixés à 20 000 F Cfa.
Les 20 000 F Cfa, a indiqué le secrétaire général de la mairie, donne droit à 4 m de tissu pour confectionner deux blousons, quatre macarons, la carte professionnelle, le droit taxi qui est de 6 000 et le droit d’adhésion. Consciente de la morosité économique actuelle, la municipalité a accédé à la requête des conducteurs, acceptant de prendre en charge gratuitement l’assurance. Après estimation au niveau de la société d’assurance, elle aura à débourser 16 500 F Cfa par conducteur. « Ce sera pour la prise en charge automatique des victimes d’accidents, avant que leurs parents ne viennent pour la suite », a expliqué Félix M’po Tcha.
”Par rapport aux 10.000f de notre maillot là moi je ne suis pas trop fier quoi. Nous qui avons déjà payé 20.000f on ne devait pas nous prendre encore 10.000f, ceux qui n’avaient pas payé ils pouvaient voir comment les faire payer ça. Avec le temps-là, où on va trouver 10.000f pour payer, et ça fera encore 30.000f”….. “Les 10.000f moi je ne suis pas d’accord, on avait déjà payé 20.000f les maillots ne sont pas sortis et maintenant ça sort on nous dit de payer d’abord 10.000f avant de prendre son maillot, moi je ne suis pas d’accord”, s’offusque un conducteur qui crie au sinistre.
De plus en plus isolée de l’objectif, la situation vire en mystère. En circulation, le constat est patent. On y croise une variété de tenues sans aucun contrôle. Conséquence, le facteur d’insécurité argué pour justifier la nécessité de la mise en œuvre de cette nouveauté s’est encore accru. De nouvelles tenues mêlées aux anciennes, arborent la circulation. Les sporadiques opérations de répressions policières et les verbalisations des contrevenants n’ont pas réussi à régulariser la situation.
Par cette réorganisation défendue bec et ongle et mise en œuvre manu militari sous la conduite de l’ancien troisième adjoint au maire, Judicaël Houndin, le locataire de l’hôtel de ville, annonçait-il, veut non seulement combattre l’insécurité dans la ville mais également contribuer au bien-être des acteurs. “Ils seront désormais pris en charge par l’assurance, en cas d’accident”, vantait Judicaël Houndin, le troisième adjoint au maire, alors chargé de la réforme. Mais selon nos investigations dont les détails sont à lire dans le prochain acte, les conducteurs ne bénéficient pas de ces assurances.
Loin de livrer son dernier épisode, la réforme est aujourd’hui comparable à une poudrière aux contours insaisissables entretenue dans un flou total, désormais tabou. Les seuls qui osent encore ergoter et tentent de donner une réponse sont des responsables syndicaux de zémidjans, eux aussi dépassés par la succession des événements. Plus qu’un échec, cette réforme se révèle comme un scandale financier pour les acteurs qui ne savent plus à qui se confier. Tout comme les machines et le foncier, le sulfureux dossier de la réforme des conducteurs de taxi motos demeure une patate chaude aux mains des gouvernants locaux. De la promesse mirobolante aux répressions rigoristes, les réalités révèlent l’ensablement d’un secteur plombé par des modifications sinistres.
Le fantôme d’hippodrome.
Qui l’eut cru ? Qu’après tant de chahuts médiatiques le projet de construction d’un hippodrome resterait à ce statu quo? Et pourtant! Lancée le 29 septembre 2018, à travers la pose de la première pierre, marqué par la remise d’un chèque de 123 millions de Francs de la Loterie Nationale du Bénin, la construction de cette infrastructure ludique n’a pas bougé d’un iota depuis les déclarations de ” 62%” de taux d’exécution annoncés par la mairie.
En réplique aux interrogations de certaines presses -y compris LeParakois-, le Secrétaire Général de la mairie Félix M’po Tcha a animé un point de presse pour non seulement expliquer le niveau d’avancement des travaux et les contraintes techniques et financières rencontrées, mais aussi rassurer de l’achèvement complet des travaux. “La Loterie Nationale du Bénin, à la signature de la convention en 2018 avec la mairie de Parakou, a souhaité que le site soit beaucoup plus dans la ville pour faciliter l’accès. Ce qui a conduit au choix de Nima pour abriter l’infrastructure. Mais malheureusement il s’est révélé que le site n’était pas véritablement assez facile d’exploitation parce qu’il est légèrement hydraumorphe. Ce qui explique les difficultés dans l’exécution. Du coup, en 2019, une convention portant avenance à la convention de 2018 a été signée pour recadrer les travaux en fonction du site qui est devenu alors celui qui doit accueillir les travaux”, exposait le Sg avant de déclarer que les travaux prendraient fin dans quelques mois. “Le délai contractuel d’exécution des travaux, si tout se passait dans des conditions normales, était de 4 mois. Et si aujourd’hui nous sommes à 62% d’exécution des travaux, il ne reste qu’à demander au service technique dans quel délai matériellement les travaux seront libérés”, disait-il. Un an après ces assurances, soit deux après la pose de la première pierre, motus et statu quo!
Les “62%” des travaux végètent dans une insalubrité totale après avoir rigoristement renvoyé les occupants larmoyants au lancement des travaux. “On a chassé des cultivateurs et détruit leurs productions en pleine maturité pour à l’arrivée abandonner le site? Alors que ces derniers ont mendié la clémence des autorités pour vider les lieux environ un mois après, le temps de maturité et de récolte de leurs produits. Malheureusement ces productions ont été rasées par des bulldozers”, se mugit Adam un citoyen parakois, l’air peiné.
Le mystérieux projet de construction de canal Olympia.
Mercredi 25 juillet 2018, le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a présidé la cérémonie officielle des convenances relatives à la signature du contrat et à la remise du site de construction de la salle de cinéma et de spectacle Canal Olympia de Parakou, entre le maire de Parakou, Charles Toko et Lionel Labarre, directeur de développement Canal Olympia-Afrique. Cette cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférence de la municipalité de Parakou. Selon le contenu des contrats, la mairie de Parakou s’était engagée à mettre à la disposition du groupe Vévindi de Bolloré, un domaine d’un hectare, situé non loin de la place Bio Guéra, pour la construction du joyau sous la forme d’un bail de trente (30) années. En retour, précise le contrat, la commune de Parakou percevra au profit du budget communal, un montant de neuf (09) millions de francs Cfa par an, soit un montant total de 270 millions de francs Cfa pour la période.
A ce jour, le projet n’est pas allé au-delà de la signature, de l’échange des documents entre le maire de Parakou, Charles Toko et Lionel Labarre, directeur de développement Canal Olympia-Afrique, suivie de la remise du site devant abriter la salle de cinéma et de spectacle ‘’Canal Olympia’’ de Parakou, et enfin de la prise de photo de famille. Rien n’a bougé après cette grande annonce qui a suscité la joie au sein de la jeunesse. Marque de l’ex édile, la réalisation d’une salle de cinéma et de spectacle à Parakou n’a été que sur papier, réduite à une simple présentation en conseil d’une maquette du projet.
Les unes complexes que les autres, des affaires sont toutes aussi lugubres que même les conseillers municipaux les évitent. L’administration municipale se soustrait au débat sur ces nombreux dossiers dont l’imperturbable ancien maire Charles Toko actuellement premier adjoint est le principal artisan. Charles Toko pressenti reconquérir le fauteuil municipal, son irrésistible ombre d’acteur politique fait de lui l’homme à qui tout semble devoir obéissance et soumission du fait de sa proximité avec le Chef de l’Etat, Patrice Talon. L’acte 2 sur la gouvernance locale à retrouver prochainement.