Entreprise depuis l’ère du Maire Charles TOKO, la réforme des zémidjans dans le secteur du transport urbain notamment des conducteurs de taxi moto, communément appelés ”Zémidjan” peine à aboutir à Parakou. La cause ? La réforme serait victime de certains comportements handicapants aussi bien des autorités que des acteurs. Dans cette première publication sur le secteur, nous nous intéressons à la responsabilité des responsables Syndicaux des conducteurs de Taxi moto dont les actes ne seraient pas en faveur de cette réforme.
L’actuel locataire de la municipalité de Parakou a montré sa bonne foi de poursuivre la réforme. Même s’il hérite d’une patate chaude dont les acteurs n’en veulent pas, notamment la conduite de la réforme, l’une des raisons de l’échec -on y revient dans nos prochaines publications-, le maire a manqué d’obtenir l’adhésion de ces derniers. Depuis sa désignation à la tête de la Mairie, Monsieur Inoussa CHABI ZIME a toujours demandé aux ”Zémidjans” de se conformer aux risques de se voir interpeler par les patrouilles qui seraient mises à leurs trousses. A cet effet, il a demandé à chaque responsable de faire le point des adhésions et permettre à la police de l’aider à assainir ce secteur de transport urbain. Point n’est plus besoin de rappeler ici les situations vécues à Parakou suite au mécontentement provoqué dans le rang des acteurs actifs par le décès d’un des leurs en 2020 dans un accident mortel.
Au retour du calme, les autorités ont aussitôt mis la pression en organisant des patrouilles inopinées. À chaque opération, la moisson a été impressionnante. Plusieurs conducteurs ont été arrêtés et sommés de se conformer. Menées de mains de maître par les Responsables Syndicaux appuyés par la Police Républicaine, les patrouilles ont révélé le manque d’encouragement autour de la réforme de la mairie. Après la tempête, les fautifs se présentent dans les bureaux et paient leurs droits d’adhésion. Le hic dans le processus, les responsables syndicaux se présentent à la mairie et déclarent vouloir acheter le tissu pour leurs adhérents dont les maillots seraient déchirés. Ainsi, << ils paient 5000f CFA qui donne droit au tissu>>, selon une source qui révèle que <<la mairie encaisse 4000, et les 1000 versé dans les caisses des syndicalistes>>.
Les conducteurs qui réclament les numéros sont renvoyés et rassurés de ce que lors de la patrouille, ils ne seront pas inquiétés. Conséquence, des Zémidjans qui circulent dans la ville avec le nouveau maillot mais sans immatriculation. Beaucoup se sont plaints à la mairie. La décision de l’autorité a été catégorique: la vente du nouveau tissu est arrêtée en attendant de voir clair. Une sorte de ”l’eau apporté au moulin” des dissidents qui criaient depuis à la supercherie des Responsables Syndicaux des Zémidjans de la ville.
Affaire à suivre dès que de nouveaux éléments seront encore à notre disposition. La responsabilité de la mairie est aussi mise en cause dans cette affaire qui s’érige en scandale à l’hôtel de ville, à lire dans nos prochaines publications.
La rédaction.