Julia Akpaki n’a pas encore perdu sa plume. Pendant que presque toute l’opposition béninoise est réduite au silence absolu, la jeune activiste béninoise imbousculable n’a pas perdu sa verve qu’on lui connaît. Dans l’une de ses récentes publication, elle réagit au nouveau modèle de développement prôné par le chantre de la rupture basé sur ”la compromission de la paix”. Pour Julia Akpaki, le développement repose sur le progrès social et politique, l’équilibre écologique, la diversité culturelle, ainsi que la démocratie qui, selon elle est en même temps un objectif et un moyen du développement.
<<Et qui parle de démocratie fait la lumière sur l’accès de tous et toutes aux droits humains, droits environnementaux et la mise en œuvre de la participation de tous les acteurs et actrices…>>, défend Julia Akpaki. Pourquoi se leurrer soi-même en balayant du revers de la main tous ses outils efficaces et indispensables à un réel décollage socioéconomique, s’interroge-t-elle, avant de rappeler que <<depuis l’ère du jeu démocratique à Boni Yayi, ”la compromission de la paix” n’a jamais été le prix à payer pour booster une quelconque économie ou, réaliser des performances en infrastructures routières et/ou scolaires>>.
Abordant le facteur des valeurs morales, l’activiste suggère qu’il ”faille nous trouver de solutions idoines afin de banir cette mauvaise éducation de notre société car, nos enfants, ne se battront plus pour mériter leur place dans leur société mais trouveront tout simplement que ” la ruse comme la rage” sont des moyens légaux et légitimes pour obtenir la clé du succès.
Ainsi donc, deviendront-ils une calamité pour le monde”.
Le développement, oui mais ne perdons pas de vue sur ce qui doit rester comme bases fondamentales, ascension et pilier du developpement en question, ce sont,
nos valeurs morales et éthiques gages de l’unité et de la cohésion sociale, écrit-elle.