« L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi », c’est par ces mots dures que la junte militaire de transition au Tchad a rejeté l’appel des rebelles à un cessez-le-feu. Par la voix de son porte-parole, le général Azem Agouna, le conseil de transition refuse le dialogue proposé par les rebelles et prévoit de les capturer.
Le groupe de rebelles appelé le FACT, ayant à sa tête Mahamat Mahadi Ali, s’est replié vers la frontière avec le Niger. Le conseil demande donc l’intervention de ce dernier ainsi que celle du G5 afin d’arrêter ces rebelles et venger le désormais feu Président Idriss Deby.
« Le Tchad en appelle à la coopération et la solidarité du Niger en vertu des différents accords liant les deux pays frères en vue de faciliter la capture et la mise à disposition à la justice de ces criminels de guerre responsables de la mort de plusieurs dizaines de soldats tchadiens dont le premier d’entre eux le maréchal du Tchad, reposant désormais sur son territoire. », a poursuivi le porte-parole.
Mouhamed Bouhari