Grosse journée ce mercredi 17 février à la Cour Constitutionnelle à Cotonou. La haute juridiction a examiné plus d’une dizaine de recours sur la présidentielle d’avril prochain. Les requérants sont en majorité des candidats recalés pour le scrutin par la commission électorale. Les verdicts des sages devraient être envoyés aux plaignants cette nuit.
Les 13 requérants peuvent espérer le verdict de leur audience de ce 17 février avant minuit, a rapporté Frissons radio. La cour s’est par exemple penchée sur les recours de Galiou Soglo, Reckya Madougou, Patrice Simènou Ago, Nathanael Koty, Eudes Aoulou et celui du député Affo Obo Tidjani. Il y avait aussi les candidats Kinninon, Laurex Ajavon, Perpétue Djehoué, Brice Mensah et Victorin Dènonwémon.
Les plaintes
Pour Nathanael Koty, la candidature du duo Agossa Kohoué devrait être déclaré irrecevable parce que le ticket n’est pas porté par un parti politique. Galiou Soglo a, quant à lui, demandé le respect de la décision de la Cour africaine des droits de l’homme ordonnant l’abrogation de la modification de la constitution de 1990. L’ancien ministre l’a fait savoir par le biais de son avocat, Maitre Arnaud Loko. Reckya Madougou, représenté par Kato Atita, souhaite l’annulation de la liste provisoire des candidats retenus publiée par la Céna. Elle veut aussi qu’une autre manière d’attribuer les parrainages de façon équitable soit définie. Certaines plaintes ont porté sur le poste du vice-président. D’autres concernent le parrainage.