Quitter une zone à une autre à l’intérieur de Parakou, relève d’un véritable parcours de combattant. Que l’on soit à pieds, à moto ou en véhicule, le déplacement à l’intérieur des quartiers de la ville n’est pas une partie de plaisir. Et pour cause, les voies secondaires de la cité sont dans un état de dégradation très avancée.
En dehors des artères principales et quelques rues asphaltées, le constat sur le terrain révèle une triste situation pour les usagers. <<Personnellement, je ne vais pas dans certains quartiers comme Nima, Banikanni la zone du commissariat, Albarika et autres, lorsqu’un client me sollicite. Je refuse de me rendre dans ces zone à cause de l’état des voies>>, confie un conducteur de taxi-moto communément appelé ”zémidjan”.
<<Inutile de vous dire la situation, puisque vous êtes aussi usager>>, dit Blaise, un autre conducteur qui pointe du doigt la mairie de Parakou qui, depuis l’arrivée de Charles Toko peine à réduire les difficultés de mobilité des populations l’intérieur de la cité.
En effet, à son avènement à tête de la commune en 216, le maire Charles Toko a suspendu les travaux de reprofilage pour des raisons techniques et de qualité. Pour l’ex-maire de Parakou actuellement premier adjoint au maire, la reprofilage n’est pas une solution à la dégradation des rues. Ainsi privilégiait-il le rechargement des voies. Et depuis cette option de l’autorité, ces voies secondaires se dégradent davantage à la grande désolation des populations, et aucune action n’est, pour l’heure entreprise par l’actuel locataire de l’hôtel de ville Inoussa Zimé Chabi en vue de soulager les peines des usagers.
L. W. T.