Le prix de l’oignon est en perpétuelle hausse depuis quelques jours dans les marchés de Parakou.
Six petits oignons à 200 francs et sept moyennement gros à 500 francs. C’est ce à quoi on assiste depuis plus de deux mois dans les marchés de Parakou. Avant, avec seulement 150 vous pouvez acheter un tas de trois gros oignons. Selon une vendeuse grossiste rencontrée dans le marché Zongo dans le troisième arrondissement de Parakou, c’est la hausse du prix du sac d’oignons qui est la véritable cause. Le sac était vendu à 40 000, 19 000 voire 20 000 mais depuis le mois d’août, les grossistes doivent eux-mêmes débourser 70 000 francs Cfa pour l’acheter. Les prix ont changé depuis la période des fortes pluies, ce phénomène cyclique verra une baisse dès la période de la saison sèche.
En cette période de pénurie de cette denrée, c’est l’oignon appelé allium cepa qui se trouve sur tous les étalages. « Ce type d’oignon est très fragile et pourrit vite », se plaint Kadidja Boukari, une revendeuse. Mais, poursuit-elle, nous ne pouvons pas les liquider, parce qu’ainsi nous faisons de grosses pertes. Selon Kadidja, ce sont les changements climatiques, les frais de transport et les frais connexes qui pourraient justifier cette situation inhabituelle.
Au marché international Arzèkè, dans le deuxième arrondissement, le constat est le même. Les plaintes des vendeuses et revendeuses identiques. Les clientes aussi déplorent cette hausse du prix de l’oignon qui impacte le coût auquel elles achètent désormais ce produit. Au moment où certains préfèrent d’acheter le panier, d’autres par contre achète en détail au risque de ne pas jeter de la pourriture enfin. Les oignons qu’on trouve sur les étalages à Parakou proviennent majoritairement de Agadez, Galimi au Niger et de Sokoto au Nigeria.
L’oignon est un aliment très utilisé dans la cuisine. Il est riche en fibres, antioxydants et en vitamines C.
Fayçal DRAMANE (Stag)