Que se passe-t-il à Gah-Alérou, un village de de l’arrondissement de Sirarou, commune de N’dali ? Plusieurs se poseraient, sans doute la question, au regard de la persistante grogne populaire en provenance de cette localité. En toile de fond, un lotissement dont les habitants seraient exclus du processus.
Depuis quelques jours, les habitants et présumés propriétaires terriens ne cessent d’exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils appellent <<exclusion dans le processus de lotissement de leur zone>>, un lotissement lancé par les autorités communales.
Selon quelques-uns reçus sur les tranches de grogne des radios de la ville de Parakou, leur seul représentant au sein du comité de lotissement a été exclu de l’organisation. <<Le comité a été installé par le village qui a élu son secrétaire. C’est ce secrétaire qui était l’oeil des populations qu’ils ont enlevé>>, explique un habitant. Cela n’est pas du goût des populations qui s’interrogent sur l’intérêt de cette option des autorités à morceler leurs terres <<sans eux>>. Elles dénoncent l’opacité dans la conduite de la procédure à Gah-Alérou précisément au niveau du marché à bétails. Sur cette zone pèsent des soupçons de fraudes domaniales que les autorités voudraient couvrir.
Aussi, évoquent-elles, le cabinet du géomètre topographe avait déjà commis des impairs dans le lotissement de Komiguéa, un autre village de l’arrondissement de Sirarou où ces travaux ont été réalisés dans les mêmes conditions depuis 2009 sans la moindre reddition de compte. <<On nous a pris notre argent pour quelque chose dont on nous fait pas le point depuis plus de dix ans>>, déplore un habitant de Komiguéa qui y voit une complicité entre les autorités communales et le cabinet géomètre topographe.
Ils en appellent à l’intervention des autorités compétentes.
Nous y reviendrons.
LeParakois