Le Président ivoirien Alassane Ouattara candidat à sa propre succession n’entend pas respecter les décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples CADHP ordonnant à Abidjan la réinscription des opposants Laurent Gbagbo ancien président de République et Guillaume Soro ex-président du parlement. Selon l’instance continentale, dans ses ordonnances, l’état ivoirien doit réintégrer, dans le processus électoral, ces deux candidats déclarés inéligibles à l’élection présidentielle d’octobre 2020 par le conseil constitutionnel du pays. Des verdicts auxquels s’oppose Alassane Ouattara. Il l’a fait savoir ce samedi 26 septembre à l’occasion d’une conférence de presse animée au terme d’une visite d’État.
« Pour nous, ce sont des décisions qui sont nulles et de nul effet qui porteraient atteinte à notre souveraineté. Nous ne les appliquons pas et nous n’avons pas l’intention de les appliquer et je signale, sur 45 États membres de l’Union africaine, il y avait neuf qui étaient membres de le Cour africaine et depuis le retrait du Bénin, du Rwanda et de la Côte d’Ivoire, même la Tanzanie, il ne reste plus que six , » a dit Ouattara, candidat pour un troisième mandat, fortement contesté dans le pays.
L. W. T.