L’individu présumé coupable de profanation de cadavre dans le cimetière traditionnel wama, sis à 2 kilomètres environ après la “brèche” dans le quartier Kantaborifa a été présenté au Parquet du Tribunal de Natitingou ce mercredi. Jusqu’à présent son complice, un tradi-praticien connu sous le nom de Tintin est toujours introuvable. Selon ses voisins, il aurait voyagé le même jour.
Le principal accusé, le nommé Sansima, la cinquantaine confie avoir profané la tombe à sa demande. Il dit aussi lui avoir remis la tête du cadavre disparue. Une enquête est ouverte pour retrouver le présumé complice ou commanditaire.
S’il est reconnu coupable, il sera condamné pour profanation de cadavre. Dans une interview accordé au site d’informations 24 heures au Bénin, en septembre 2019, le Procureur Mario Mètonou a indiqué que selon l’article 624 du code pénal dispose que quiconque aura profané ou mutilé un cadavre, même non inhumé est puni d’un emprisonnement de trois à un an et de cent à cinq cents mille d’amende.
Les faits
Samedi 12 septembre 2020, les parents du feu Sagui ont été alerté sur la destruction de la tombe de ce dernier. Ceux-ci informent la police qui se dépêche sur les lieux. A son arrivée, la police constate la disparition de la tête du cadavre. Le principal suspect, le nommé Sansima, 50 ans et cultivateur résidant à Kantaborifa, un quartier du troisième arrondissement de Natitingou. Très vite, il passe aux aveux et désigne un complice, un certain Tintin. Il serait le commanditaire. Il reste introuvable.
F.A.Y