La dernière offensive qui a abouti à la libération des deux otages a commencé jeudi avec la descente du ministre de l’intérieur et du directeur général de la police républicaine à Touï, raconte Etienne Mama, le chef d’arrondissement. Ceux-ci ont fait déployer un grand nombre de policiers soutenus par les chasseurs locaux, hier soir. Des fouilles incessantes ont été menées dans la zone qui servait de cachette aux ravisseurs. La pression est ensuite montée d’un cran puis vers 2h du matin ce vendredi, les otages sont libérés. « La pression étant devenue trop forte pour les ravisseurs, ils ont dû abandonner les deux otages qui ont marché jusqu’au goudron », détaille Worou Etienne Mama.
Les deux personnes kidnappées se portent bien, rassure le Ca. Mais pendant les quatre jours de kidnapping, ceux-ci n’ont rien mangé. Ils ne buvaient que l’eau des mares, ont-ils rapporté après leur libération. Les ravisseurs sont toujours introuvables.
Aucune rançon n’a été payée.
Lors des négociations avec la police, les ravisseurs ont réclamé 50, 11 puis 1 millions avant de relâcher le chauffeur et la dame enlevés. Mais, martèle Etienne Mama, aucune rançon n’a été payée. Les otages ont été libérés sous la pression des chasseurs et de la police.
Faradj ALI YAROU