En avril 2021, les béninois en âge de voter iront dans les urnes pour élire leur prochain Président de la République. A quelques sept mois de ce rendez-vous électoral, nul ne peut dire avec certitude si le chef de l’État Patrice Talon, lui qui a fait la promesse du mandat unique de cinq ans, ne voudrait pas rempiler. Aussi, est-il difficile de présager les conditions dans lesquelles se tiendront ces élections, si elles seront ouvertes à tous potentiels candidats ou non, en raison des barrières contenues dans les textes électoraux dont l’abrogation est fortement réclamée par plusieurs organisations et acteurs politiques. Au nombre de ceux-ci, Abdoul Aziz Adamou, un acteur politique de Parakou.
Très connu des milieux politiques de la ville, ce jeune, pour la cohésion sociopolitique nationale appelle le chef de l’état à non seulement tenir parole mais aussi ouvrir le jeu politique à travers une organisation inclusive des élections. En 2016, rappelle-t-il, Patrice Talon a plusieurs fois martelé son engagement à faire du mandat unique une obligation morale et prouver à ses compatriotes qu’en cinq ans, il est possible de faire le ”job”. <<Que le président de la République respect ce engagement>> a souhaité l’acteur politique avant d’inviter ses pairs à un consensus national autour des textes électoraux pour une participation inclusive au scrutin. <<Le point qui focalise les attentions est le système de parrainage qui doit nécessairement être sauté avant les élections. Cela contribuera à l’ouverture du jeu électoral à tous les béninois remplissant les conditions d’y participer>> a-t-il fait remarquer à Le Parakois dans un entretien.
L. W. T.