Plus de hautes herbes sauvages autour du ciné le Borgou de Parakou. Une délégation du ministère de la culture avec à sa tête le Directeur général du Fonds des arts et de la culture, Gilbert Déou Malè est descendue sur les lieux ce jeudi 03 septembre 2020. Cette visite intervient après le coup de gueule du promoteur culturel Rodrigue Gotovi sur l’état de délabrement dans lequel végétait le ciné le Borgou a porté ses fruits. Coup de gueule relayé par votre journal. À présent, nous vous proposons le point de cette visite fait par Rodrigue Gotovi.
La matinée de ce jour Jeudi 3 Septembre 2020 a comme annoncé sur les Ondes de Fraternité FM par le DGFAC M. Gilbert DEOU MALE connu la visite du CINE LE BORGOU par une forte délégation du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA) avec à sa tête le DGFAC.
La délégation a constaté de visu le bien fondé de nos écrits sur l’état des lieux.
Il faut noter que les lieux ont connu un toilettage instantané afin de les debarasser des hautes herbes dont nous faisions cas dans notre précédent post.
Aussi, la présence d’un malade mental qui a érigé domicile sur les lieux a été constaté.
De l’extérieur à l’intérieur du bâtiment, la délégation a passé au peigne fin chaque pièce de l’infrastructure.
Le constat général n’est pas reluisant, mais les meubles peuvent être encore sauvés.
Surprise , il y avait même une pièce aux mains de femmes de joies qui fonctionnerait encore. Nous n’avons pas eu la chance de voir la tenancière. Le job se passant nuitamment. Il semble être établi que la nature ayant horreur du vide, la Culture sur ces lieux a cédé la place au Cul-tue. J’y reviendrai certainement pour un témoignage vivant.
La visite des lieux c’est déroulée en présence de la presse locale et nationale.
“Nous remercions” les autorités du ministère du tourisme, de la culture et des arts pour la volonté affichée d’arracher cet édifice des griffes du syndrome des éléphants blancs.
Un spécial Merci à la presse locale, et toutes les personnes qui ont fait de notre préoccupation un souci majeur de développement.
Aussi, je tiens à remercier le DGFAC pour sa hauteur d’esprit.
Notre objectif* était d’aider à la récupération du CINE LE BORGOU qui après réfection est retombé dans un état d’abandon qui le conduisait dans le délabrement.
Nous maintenons la veille afin qu’une véritable politique d’exploitation des lieux soit mise en œuvre pour le bonheur des acteurs culturels et des populations de Parakou.
Rodrigue Gotovi
Leparakois