Avant la fin des pluies, Gogbèdè risque de devenir un village fantôme. […] Gogbèdè ne se noie plus. Il se meurt !, alerte le Chef d’arrondissement de Bensékou, Sams-Dine Adamou Assouma. Il l’a fait savoir à travers un post relayé sur les réseaux sociaux. Un post glaçant qui entend alerter les autorités gouvernementales et toutes les personnes généreuses qui voudraient donner un coup de main à ces âmes damnées. Ci-dessus l’intégralité de son cri de coeur.
Désastre !
Avant la fin des pluies, Gogbèdè n’existerait plus parce qu’en fait, il n’existe déjà plus que d’âmes et de mottes de terres que suce encore le sol humide.
À Gogbèdè, il n’y a plus de visage.
Il n’y a plus que d’yeux chargés de chagrin sous l’horreur.
À l’aurore du 1er Septembre 2020, l’averse a cambriolé les portes du petit village, y a fait siéger l’eau trois heures durant.
Des heures d’extrêmes épreuves pour cette population agricole pauvre traversant une disette pré récolte.
Rares vivres, biens matériels, têtes bovines, caprines et de la volaille ont pris le large à jamais.
Laissant sur place vaisselle ; engins ; lits, matelas et nattes ; quelques intrants agricoles et le saint-frusquin croulant sous les gravats et les toits dessus assis.
À Gogbèdè, Dieu a épargné le souffle humain et l’oxygène.
Mais l’eau a arraché l’existence à vieux et jeunes, à femmes et enfants : une crise humanitaire s’est installée.
Hier soir, il a plu encore dru.
Et l’eau n’avait plus rien à emporter.
À Gogbèdè, la vie humaine épargnée voit s’amenuiser ses chances de survivre.
Avant la fin des pluies, Gogbèdè risque de devenir un village fantôme.
Au nom de l’humanisme,
Besoin d’aide d’urgence : tentes, nourriture, eau potable, médicaments de premières nécessités, couvertures, argent liquide…
Gogbèdè ne se noie plus.
Il se meurt !
Sams-Dine Adamou Assouma, Chef d’arrondissement de Bensékou.
Tel : +229 97186544
Leparakois