L’insécurité a repris de plus belle dans les rues du marchés Arzèkè après un bref relâchement de l’atmosphère sécuritaire, dû peut-être à la période électorale, les braquages et les casses ont repris, ce qui semble ne plus être du goût des responsables de la police républicaine de Parakou qui ont décidé d’une descente plutôt musclée dans les quartiers populaires proches du marché Arzèkè et dans les zones réputées dangereuses comme l’abattoir central de Parakou. En tête de fil, le Commissaire central Saliou Kossoulou appuyé par les commissaires des arrondissements de la ville.
Vendredi 19 juin 2020. 21h30. Dans les quartiers populaires Yarakinnin et Yéboubéri des quartilers proches du marché Arzèkè, c’est l’ambiance ordinaire des jours ordinaires. Soudain, une détonation retentit. Un premier tir. Puis un deuxième et ainsi de suite. Ce sont les tirs de gaz lacrymogènes envoyés par des policiers armés comme en situation de crise. Panique générale et Débandades dans les quartiers depuis le carrefour de la Mairie de Parakou. La police républicaine prend d’assaut le quartier Kabassira, l’encercle et procède à plusieurs arrestations musclées même dans des maisons. Des pères de famille, surpris, arrêtés et mutilés devant femmes et enfants. Au quartier Zongo Zénon, la police s’est faite plus discrète. La plupart des agents sont en tenue civile.
Ces genres d’opérations sont fréquentes depuis quelques jours. Et cela se justifie. Selon certaines sources au niveau du marché, plusieurs boutiques et hangars ont été cambriolés par des voleurs profitant parfois des nombreuses pluies récentes et du manque d’éclairage dans le marché. Près d’une dizaine de boutiques à l’intérieur même du marché en ont fait les frais malgré la présence des gardiens. A la clé, plusieurs centaines de mille de marchandises volés et emportés par des hors la loi visiblement pas encore identifiés.
Mercredi16 juin, dans la soirée, selon les mêmes sources au niveau du marché, un individu aurait été arrêté par les éléments de la police républicaine du deuxième arrondissement. Après une fouille minutieuse de son sac à dos, plusieurs objets dont des armes blanches et un pistolet neuf de fabrication artisanale auraient été trouvés. Après interrogatoires celui-ci aurait affirmé faire partie d’une organisation criminelle dont les autres membres sont dispersés au sein de la population.
Pour l’heure au niveau du plusieurs quartiers surtout à Zongo Zénon après un tour sur les lieux par leparakois, un contingent de policiers armés assure la gardent postés sur niveau du carrefour Zongo Zénon. La zone menant à l’abattoir qui est le deuxième endroit réputé plus dangereux de la ville de Parakou à cause de la présence des hors la loi qui en ont fait un épicentre. D’autres patrouilleurs sont dans la ville pour des rondes afin de mieux assurer la sécurité des paisibles populations.
Leparakois.