Comme tous les 1er mai, à l’occasion de la fête du travail, les centrales et confédérations adressent leurs cahiers de doléances au gouvernement. Cette année, des onze points mentionnés dans les doléances figure la demande d’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Un salaire qui n’a subi aucune évolution depuis l’avènement du régime de la rupture.
Depuis 2014, le salaire minimum interprofessionnel garanti (smig) n’a pas varié au Bénin. Considéré comme la plus petite rémunération dans la fonction publique, le smig est toujours à 40 000 francs CFA.
Malgré la cherté de la vie qui s’est notamment aggravée avec la gouvernance mise en place par le président Patrice Talon, la situation salariale, elle, n’a pas changé. Pour ce faire, la quatrième des doléances de cette édition invite à la hiérarchisation des salaires minima, l’augmentation du Smig et la revalorisation du point indiciaire des agents de l’État pour tenir compte du coût de la vie.
Depuis 2016, plusieurs structures étatiques voire privées ont été obligées de fermer. Augmentant le nombre de chômeurs au Bénin et rendant l’emploi davantage précaire. Les centrales et confédérations signataires du cahier de doléances estiment que cette fermeture ou suppression d’entreprises n’est pas encore terminée.
D’autres seraient toujours sur la liste du gouvernement. Elles ont alors au point 9 des doléances exhorté le gouvernement à arrêter la liquidation et la privatisation des sociétés comme la Sonacop, Padmé, Benirail tout en définissant un plan de redressement de ces entreprises en vue de leur sauvetage.
Les secrétaires généraux ont aussi demandé la relecture de la loi fixant les conditions et procédure de l’embauche.
Les six centrales et confédérations signataires du cahier de doléances sont la Csa-Bénin, la Csub, la Cgtb, l’Unstb, Cspib et la Cosi-Bénin.
F.A.Y