A la suite de notre article sur la situation à l’abattoir central de Parakou, le bilan a évolué. Désormais l’on compte plus d’un décès causé par la fuite du bœuf qui a causé de nombreux dégâts sur son passage.
Après le sieur Mako, l’on apprend de sources proches de la famille que la deuxième victime, le vieillard ayant eu le coup au ventre a rendu l’âme cet après midi.
Avec cet autre décès, le nombre de personnes tuées passe à deux, en plus des nombreux dégâts matériels causé pas l’animal en furie vendredi 17 avril dernier.
*Colère et indignation du côté de la population et des familles*
Après l’enregistrement de ce drame vendredi, des vagues de colère se sont fait entendre dans le rang des usagers de l’abattoir et du quartier Zongo Zénon qui abrite l’abattoir central de Parakou. Selon des témoins l’absence de clôture au niveau de l’infrastructure a facilité la fuite de l’animal qui aurait pu être maîtrisé à temps. D’autres revenants sur les promesses faites pour la rénovation de ce lieu qui ne répond plus aux normes requises en terme d’hygiène sanitaire et logistique ont voulu appelé les autorités communales à une prise de responsabilité. Les responsables au niveau de l’abattoir central n’ont pas voulu se prêter à nos questions pour disent-ils y revenir au risque de: <<remuer le couteau dans la plaie>>.
Du côté des parents des deux victimes, des accusations à l’endroit des urgenristes du CHUD Borgou.
Selon eux, en depit des graves lésions constatées chez les deux blessés arrivés aux urgences, la nonchalance et la légèreté ont été l’attitude de ceux qui les ont reçu.
Banalisant la situation, les victimes ont passés des minutes interminables avant d’être prit en charge. Ce qui a provoqué le coma de la deuxième victime placé en soins intensifs, décédée ce lundi 20 avril 2020, d’après propos de l’un des secouristes qui a requis l’anonymat. Ce dernier a fait partie de la bande qui a transporté les victimes à l’hôpital départemental.
Farouk Dine MAMA SANNI