Le Bénin semble enfin accorder plus de crédit à Valentin Agon. Vendredi 17 avril, Éléonore Ladékan Yayi, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a reçu l’inventeur de l’Apivirine en présence des recteurs des universités publiques du Bénin et du conseil national des experts à la recherche.
L’objectif de cette séance d’échanges est d’expérimenter l’Apivirine en tant que solution locale. Enfin!
Pourquoi c’est seulement maintenant que le gouvernement s’intéresse, pour de vrai, à l’Apivirine. Ce médicament reconnu efficace contre le covid 19 par le Burkina Faso. Mais qui dans un rétropédalage difficile à comprendre le remet en cause. C’est bien assez étonnant que ce soit des semaines après que Agon s’est battu tout seul que le gouvernement béninois veuille faire des tests sur le produit et tirer des conclusions quant à sa performance ou non de juguler la crise sanitaire mondiale due au covid-19.
Peut-être dira-t-on qu’il n’est pas trop tard pour bien faire. Cela est vrai. Bien avant ces conclusions, le gouvernement doit dire d’abord au peuple combien de personnes ont été mises sous traitement de l’Apivirine et guéries parmi les 18 cas désormais hors de danger. Benjamin Hounkpatin ayant fait croire lors d’une conférence de presse que le gouvernement essaie aussi ce médicament.
Si les résultats sur les patients sont satisfaisants nul besoin de faire une quelconque expérimentation avant de prouver que le produit marche. Cela aiderait à rabattre le caquet aux scientifiques burkinabé notamment le médecin épidémiologiste Bertrand Méda, dont l’attitude incompréhensible frise de la jalousie envers Valentin Agon qui est allé les dribbler sur leur propre terrain.
Dimanche 19 avril, invité sur l’émission Débat Africain sur Radio France Internationale, Valentin Agon à lancé un défi aux chefs d’État africains à qui il dit être prêt à envoyer une dizaine de son produit pour traiter des patients malades du covid 19. À vrai dire, le défi commence au Bénin.
F.A.Y