Affrontements meurtriers à Lou, une localité de l’arrondissement central de Kalalé. C’est à 576 kilomètres de Cotonou dans le département du Borgou. Cette situation n’est pas une première, selon Sahabi Yaya, le chef d’arrondissement de Kalalé centre. Les deux communautés qui se sont affrontées mardi se réclament chacune de deux pays différent. Un conflit frontalier que le CA exhorte le gouvernement béninois à résoudre. << Il faut que les autorités autorités au plus haut niveau interviennent pour trouver une solution définitive à ce conflit frontalier, parce que les populations de Lou se réclament du Bénin alors que ceux de Kamassoul disent être sur le sol nigérian. C’est la source du problème >>, lance-t-il joint par Le Parakois.
Les faits.
Les habitants du campement de Kamassoul près de la frontière bénino-nigériane ne dorment plus dans leurs cases depuis mardi. Ils ont tout perdu cases, greniers, bœufs poulets etc. dans un affrontement qui a éclaté, mardi, suite à une altercation entre un éleveur du campement et un agriculteur du village de Lou, une localité de l’arrondissement central de Kalalé. C’est la conséquence de la colère des populations de Lou qui ont envahi le campement peulh après qu’un bouvier a coupé les mains d’un agriculteur de Lou.
A en croire Sahabi Yaya, le chef d’arrondissement de Kalalé centre, le bouvier était en train de chercher des feuilles sur un arbre dans le village quand il a été d’abord obligé de descendre à coups de pierres. L’agriculteur s’est mis ensuite à le pourchasser. Pour se défendre, il s’arrête, sort son couteau puis coupe les mains de son poursuivant. C’est cela, raconte le CA, qui a amené les habitants de Lou très fâchés à envahir le campement de Kamassoul et à y mettre feu. << Au total, 78 cases ont été détruites, 38 greniers detruits et 8 bœufs tués. On n’a pas pu compter tous les poulets tués. Il y a aussi un enfant du chef de village de Lou qui est mort lors de sa fuite >>, détaille Sahabi Yaya.
Le calme est revenu à Lou 24h après l’intervention des autorités locales et du chef traditionnel du village nigérian dont dépend le campement de Kamassoul, informe le chef d’arrondissement.
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