Le Karaté était à l’honneur ce dimanche 1 mars 2020 au Cas de Parakou. Un open de cette disciple a réuni les différentes pépinières pour une compétition en interne. L’initiative émane d’un ancien pratiquant qui a voulu poser les premiers pas d’une aventure.
L’objectif pour le parrain de cette première édition est de stimuler l’amour de cet art martial, d’en faciliter la pratique et préparer la relève à Parakou. Bako Abdoul Razack, ancien Karatéka, entend véhiculer à travers les enfants, les valeurs de sagesse de cet sport japonnais qui forge le caractère et qui ressort les qualités de compétition. Ce qui justifie le choix des enfants.
Le Secrétaire général du département de l’Alibori, en organisant cette activité, entend redorer le blason de cette catégorie des sports de combat dans la ville de Parakou et dans les quatre départements du septentrion.
Les minimes, les cadets et les juniors ont été choisies dans la tranche de 08 à 17ans. Pendant toute la matinée, les spectateurs venus nombreux ont eu droit à des démonstrations dans la grande salle du dojo départemental du Borgou.
Raoul Kouassi Akoupkasso, Président de la Ligue Borgou de karaté a remercié l’initiateur de l’Open. En effet, un open est une compétition sportive ouverte tant aux amateurs qu’aux professionnels d’une discipline. Celui du karaté béninois qui agonise dans le département du Borgou a été sorti de l’ombre, ce dimanche pour le bonheur des enfants, principaux acteurs de l’édition.
Tout en fustigeant le comportement des parents qui ont semblé abandonner les enfants aux organisateurs sans soutien moral, le Président de la Ligue Borgou de karaté, invite tous les acteurs à divers niveau pour une implication dans cette discipline qui renaît de ses cendres tel un Phénix.
A l’issue des différentes confrontations entre les enfants tous de blanc vêtu, des médailles ont été remis aux trois premiers de chaque catégorie.
Farouk MAMA SANNI