Le marché Arzèkè de Parakou serait-il devenu une zone rouge pour les populations ? La question mérite d’être posée au regard de l’insécurité qui règne à la tombée de la nuit dans les rues de ce marché situé en plein cœur de la ville, la troisième du Bénin. Braquages à mains armées, viols et vols. Voilà ce dont sont victimes, chaque soir les populations de la part des ”hors-la-loi” qui opèrent sans grandes inquiétudes presque.
<< Ma femme a été dépossédée de son sac à main dans lequel étaient son téléphone portable et des objets précieux, alors qu’elle traversait le marché aux environs de 20 heures>>, témoigne Aliou Douarou, l’époux de la victime.
Plusieurs autres personnes rapportent des cas de braquage et d’agression enregistrés dans les encablures de ce lieu d’échange commercial de type international. Et <<même un policier s’est vu arraché son téléphone un soir>>, se désole Mathieu Comlan qui pointe du doigt les jeunes désœuvrés du quartier.
La situation est bien connue des autorités. Interrogé par nos confrères de Fraternité FM, une radio commercial locale, le chef du deuxième arrondissement de Parakou reconnait l’insécurité qui règne au niveau du marché Arzèkè, mais annonce des actions pour endiguer le mal: << Nous avons été saisis de la situation mais vous verrez dans les prochains jours. Les usagers retrouverons la quiétude>>, promet Adamou Idrissou Sylla qui dénonce la paresse observée au niveau de la couche juvénile à Parakou.
L. W. T.