Alors qu’elle se rendait tôt le matin ce vendredi 31 janvier 2020 à son lieu d’apprentissage, Cécile apprentie couturière, 27 ans environ essuie les forfaitures d’un divorcé social au quartier Gah-non, dans le premier arrondissement. Elle a été attaquée par un individu non identifié visiblement à la recherche d’un bien matériel ou financier. Mais malheureusement il n’aura pas gain de cause et il s’en rendra compte au moment de faire le dépouillement. Puisque le butin n’est rien d’autre qu’un sac de femme contenant des fournitures de couture.
Cécile a été dépossédée de ses instruments d’apprentissage par son ravisseur qui, certainement a confondu sa victime à une commerçante. Puisqu’en ces temps de fraîcheur dans le septentrion notamment à Parakou où l’harmattan sévit, <<Cécile s’en est prémunie en nouant un pagne sur son uniforme de salon>>, a confié le parent de la victime qui dit être inquiet de la situation. Car se justifie-t-il, <<ces cas de braquage deviennent récurrents dans la zone>>. Mais cette fois, le ravisseur de Cécile se mordra les doigts de son infructueuse opération, du moins se contentera des fournitures de couture de sa victime qui, faut-il le préciser n’a été violentée dans l’attaque, selon les témoignages. Ce cas relance le débat sur les questions d’insécurité en vogue dans la cité des Kobourou, troisième ville à statut particulier du Bénin, ville vitrine du septentrion du pays.
Loukoumane WOROU TCHEHOU