Cela fait déjà plus de deux mois qu’ils ont été percutés et grièvement blessés par un véhicule de la police républicaine à Bembéréké. Membres inférieurs fracturés à plusieurs endroits, Yaya et Demo, tous deux de Beroubouay dans la commune de Bembéréké traînent toujours leur croix sans assistance. Reçus au dispensaire de la localité puis transférées plus tard à l’hôpital de Guéré le 25 septembre, les victimes de l’accident occasionné par un véhicule du commissariat de police de Bembéréké ont été renvoyées du centre.
Selon les victimes rencontrées par Le Parakois, jusque là aucune assistance, aucune solidarité à leur endroit. Ces jeunes sont abandonnés à leur triste sort. Les soins qui leur étaient administrés au départ leur ont été arrêtés pour des raisons qu’ils ignorent, confient leurs parents.
L’affaire a été portée devant le tribunal de première instance de première classe de Parakou mais peine à être tranchée.
Cela fait la deuxième fois qu’on nous programme au tribunal. Une fois sur place, il est nous est servi que le président du tribunal n’est pas là. La récente convocation, c’était le 21 octobre dernier, mais, l’audition n’a pas eu lieu
raconte Ganigui, la tante des victimes qui ne souhaite que lumière sur cette affaire.
En effet, l’accident a eu lieu le 28 septembre 2021 sur la route inter-état Parakou-Malanville, à la hauteur de Beroubouay, une localité de Bembéréké. Yayi et Demo ont été percutés par le véhicule de la police républicaine. A bord du véhicule ce jour là, le conducteur et le commissaire adjoint de Bembéréké, selon les informations.