Le droit à la participation, l’inclusion et l’exploitation économique des enfants du Littoral sont les préoccupations au cœur du plaidoyer des enfants et jeunes exposés au préfet Alain Orounla. Le département du littoral est la dernière étape du relai de plaidoyer qui a permis aux enfants et jeunes des 12 départements du Bénin de s’adresser à leurs préfets, de leurs exposer les éventuels freins à leur épanouissement et d’appeler à l’intensification des actions pour garantir leur droit.
Le préfet du littoral Alain Orounla a reçu ce mercredi la délégation de l’Unicef et les représentants des enfants et jeunes de son département dans le cadre du relai de plaidoyer. Les enfants du littoral souhaitent être impliqués dans les instances de prises de décisions les concernant.
<> a affirmé Déo-Gracias Kouatonou, porte parole des enfants pour planter le décor. Il a souhaité une participation accrue des enfants dans les instances de décisions les concernant notamment en reconnaissant officiellement les groupes organisés d’enfants comme organisation de la société civile. <> a t-il relevé.
Rappelant qu’ils ont également le droit de participer à l’animation de la démocratie, les enfants estiment que l’accompagnement du préfet leur permettra de renforcer veille citoyenne pour la réalisation de leur droit.
Les personnes vivant avec un handicap sont toujours victimes de marginalisation surtout pendant les recrutements. Elles ont moins d’opportunités pour les mêmes compétences a déploré Amen Bouba, représentante des jeunes. Dantokpa, l’un des plus grands marché de la sous-région s’illustre par une grande exploitation de la main d’œuvre infantile. Malgré les nombreuses politiques et campagnes, le droit à l’éducation, aux loisirs, à la protection de nombreux enfants sont encore violés. Le porte parole des jeunes a donc plaidé pour l’intensification des actions pour sortir les enfants de l’esclavage et une meilleure inclusion.
Nous serons encore plus attentifs et plus actifs
Alain Orounla a reconnu la pertinence des violations des droits énumérées par les enfants et les jeunes. De nombreuses actions sont en cours. <> a rassuré le préfet. Il a promis étudier dans les meilleurs délais à titre symbolique, les conditions dans lesquelles créer un registre spécial et spécifique aux associations des enfants. Mais en attendant il propose que ces organisations d’enfants puissent être alignése sur les instruments qui existent déjà. <> a conclu le préfet du littoral.
Halilathou Dramane