Les populations des quartiers d’Alaga, Camp Adagbè et Kperou-Guera ont exprimé leur colère dans la journée du mercredi 13 octobre. Ceci en représaille au déversement anarchique d’ordures de la part des ONG de pré-collecte. Après plusieurs plaintes auprès des autorités, ils n’ont eu autre choix que de saisir les tricycles servant à récupérer ces ordures.
Les ONG de pré-collecte d’ordures ont décidément passé un sale quart d’heure dans les trois quartiers du premier arrondissement. Leurs activités ont été paralysées par l’indignation de la population riveraine. Cette dernière déplore le fait que leur zone soit la cible principale de déversement anarchique d’ordures.
« A plusieurs reprises, nous nous sommes plaints auprès de notre chef quartier. Mais sans avoir eu satisfaction. Ces ordures nous pourrissent la vie. Tout ce que vous voyez ici atterrit finalement dans nos puits », a affirmé l’un d’entre eux au micro de la radio Fraternité.
Un retour au calme palpable
Très vite, les autorités ont eu échos des mouvements. Claude Dohou, le chef du quartier Alaga s’est rendu sur les lieux . Ce dernier a tenté tant bien que mal de calmer la foule mais sans succès. Ils sont restés bien décidés à ne pas céder les engins tant qu’une issue ne sera trouvée à cette situation.
Après maintes négociations, le calmes est revenu avec la promesse du chef quartier de faire part des plaintes à ses supérieures hiérarchiques. Il précise que des démarches ont déjà été entreprises afin de remédier à cette situation. Il poursuit en assurant que tout est entrain d’être mis en œuvre afin de trouver un autre site plus adapté pour la décharge des ordures. Une promesse faite par le directeur du service en charge du foncier, Mickaïla Sidi Mama.