C’est le sort des peuples de voir passer princes, rois et empereurs, se faisant lier les mains tantôt devant, tantôt dans le dos. La préoccupation, depuis quelques jours, est moins le départ de Patrice Talon que la position dans laquelle les mains seront liées après 2026. Son dauphin, a-t-il prévenu, peut venir de l’UP-R, du BR, des LD ou de… nulle part.
Dès lors, les Béninois se questionnent sur ce fameux “nulle part”. Bien-sûr que le nouveau code électoral l’a prévu. Le candidat n’a pas besoin de justifier d’une vie militante, pourvu qu’il soit porté par la Nomenklatura politique. Le 12 octobre c’est déjà demain. Les partis politiques, prostrés, attendent la descente du messie.
Tiburce