Le 29 octobre 2021, le ministre d’État chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, annonçait en grande pompe le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Béroubouay-Kandi-Malanville. Un projet ambitieux prévu pour s’étaler sur un délai de 18 mois, avec une livraison attendue en 2023. Si les avancées sont notables du côté du lot 1, géré par Sogea Satom, la situation est bien plus préoccupante pour le lot 2, confié à l’entreprise SOROUBAT.
Ce dernier tronçon, d’une longueur de moins de 30 kilomètres, rencontre des difficultés majeures. Les travaux stagnent, créant un véritable calvaire pour les usagers de cette route cruciale. Alors que les attentes étaient élevées, le constat est amer : les retards accumulés sur ce chantier compromettent non seulement la fluidité du trafic, mais mettent également en danger la vie des usagers. En effet, plusieurs accidents mortels ont été dénombrés sur cette portion de route en construction depuis près de trois ans.
Les habitants de Malanville et des communes environnantes s’interrogent : à quand la fin de cette situation désolante ? Les promesses de progrès semblent se dissiper avec le temps, et la patience des usagers est mise à rude épreuve. En attendant des réponses concrètes sur l’avancement des travaux, l’inquiétude grandit, et les voix s’élèvent pour réclamer des explications sur les raisons de ces lenteurs.
Les autorités locales, conscientes de la gravité de la situation, appellent à une mobilisation urgente pour relancer les travaux et garantir la sécurité des usagers. La situation actuelle laisse penser que la fin de ce calvaire n’est pas pour demain, et les usagers espèrent voir une action rapide pour éviter d’autres tragédies sur cette route déjà éprouvée.