Le conflit entre Israël et l’Iran, entré dans son sixième jour, s’enlise dans une spirale de violence, sans perspective de désescalade. Les bombardements israéliens se poursuivent sur des cibles stratégiques à Téhéran et Karaj, visant notamment des installations militaires sensibles. Le régime iranien, par la voix de son guide suprême Ali Khamenei, rejette toute idée de capitulation et met en garde contre une implication américaine, évoquant des conséquences “irréparables” en cas d’intervention directe.
Dans ce contexte tendu, Donald Trump laisse planer l’incertitude. S’il affirme que l’Iran a pris contact avec les États-Unis pour d’éventuelles négociations, l’ancien président américain n’a pas confirmé une participation aux frappes israéliennes. Une position ambigüe qui crée des remous au sein de son propre camp républicain, partagé entre les partisans d’une action militaire conjointe avec Israël et ceux qui prônent la retenue. Cette indécision alimente les inquiétudes internationales sur un possible embrasement régional.
Le bilan humain devient de plus en plus lourd : plus de 580 morts en Iran, dont de nombreux civils, et 24 en Israël, selon des sources officielles et ONG. Face à cette détérioration rapide, l’ONU appelle à la retenue et la Chine alerte sur une situation “potentiellement incontrôlable”. L’attente d’une position claire des États-Unis devient cruciale, alors que chaque heure semble rapprocher la région d’un point de non-retour.