Ce que je réprouve dans la logique des coups d’Etat, c’est cette loi de la jungle qui s’impose brutalement à toute une communauté nationale par la seule volonté de quelques-uns. Tout devient imprévisible dans une pareille ambiance. Aucun motif ne justifie ce genre de forfait.
Rappelons cependant que la bonne gouvernance politique, économique et sociale est le premier rempart contre les fauteurs de trouble. Être élu au terme d’un processus démocratique transparent ne fait pas pour autant du chef un démiurge libre de toute contrainte politique et morale. Les régimes civiles africains doivent alors rester sur leurs gardes. Les putschistes sont comme des hyènes. Ils savent prétexter l’odeur de la charogne.
Tiburce
