Le Bénin vient d’enregistrer une nouvelle attaque terroriste. Intervenu dans l’après-midi de ce mardi 8 février au Parc W, l’assaut des assaillants a fait une dizaine de blessés et six morts, a appris LeParakois. Selon les recoupements de la rédaction, il s’agit d’une équipe de rangers en patrouille dans ledit parc qui serait tombée dans une embuscade des individus armés.
Dans un message de condoléances, African Parks fait le point de la situation et déplore cette frappe terroriste qui allonge la liste des attaques meurtrières dans le nord du pays. «C’est avec un profond regret que nous vous informons qu’hier, dans l’après-midi du mardi 8 février, une équipe de rangers a été prise en embuscade dans le parc national du W au Bénin, alors qu’elle effectuait une patrouille à la limite Nord du parc frontalière aux trois pays Bénin, Burkina Faso et Niger», informe l’organisation sud-africaine chargée de la gestion du parcs animaliers du Bénin.
«Le bilan provisoire fait état de six (06) morts dont cinq (05) parmi les rangers, et un (01) agent des Forces Armées béninoises ainsi que d’une dizaine (10) de blessés», dénombre la même source avant d’indiquer que des renforts des Forces Armées Béninoises et des écogardes supplémentaires ont actuellement été déployés sur le terrain.
D’après une autre source bien crédible, les assaillants après leurs forfaits se sont emparés des armes de leurs victimes. La situation a engendré une panique générale chez les populations riveraines, d’après les témoignages anonymes.
Mais du côté des responsables de African Parcks, l’on tempère quant à la suite la situation sur le terrain. «Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement du Bénin et toutes les autorités locales pour assurer la sécurité de notre personnel et des communautés locales», ont-ils souligner avant d’adresser les condoléances aux familles éplorées par cette nouvelle attaque meurtrière.
Le Bénin, notamment la zone frontalière avec le Burkina Faso et le Niger devient un périmètre d’instabilité sécuritaire. Pour l’heure aucune revendication n’est faite après l’attaque. Mais les auteurs semblent avoir le même mode opératoire. Contrairement aux populations civiles jusqu’ici épargnées, les éléments des forces de sécurité sont prises pour cibles.